lundi 4 avril 2011

Dimanche 3 avril

5 h debout, 6 h départ pour la gare routière et 7h30, nous embarquons dans le bus, le plus pourri, le plus troué,  le plus vieux de toute l'Afrique. Grand privilège : le chauffeur nous dit de nous asseoir devant, en cabine où nous sommes 4 adultes et 1 enfant pour 3 sièges. Nous avons le moteur derrière nous et cela chauffe de plus en plus. Un instant, nous craignons que Christine ne prenne feu car elle a les fesses entre 2 sièges!!!
Après une heure, une crevaison, après 3 heures, 2 crevaisons simultanées et qu'une roue! Les choses se compliquent. Nous devons attendre le passage d'une autre bus de la même compagnie pour enfin partir à une moyenne de 10 km/h. Quel bonheur, 6 h - pour 100 km. A mi-chemin, nous changeons de bus. Il a l'air en meilleure état mais il roule très, trop vite et  crève aussi!!! Enfin, on arrive à Bertoua avec un OUF de soulagement, nous sommes plus oranges que blanches et surtout vivantes.
Les Soeurs nous accueillent avec joie et un bon repas. Finalement, on est bien chez nous et mieux vaut l'hyperactivité de notre vie à Bertoua que l'inactivité de Ndélélé. On a cru mourir mais on a appris que lorsqu'un africain te donne un horaire, il faut le doubler ou même le tripler.
6 h. du matin ...nous partons à la gare routière

Confiantes...on part !!!!

Notre bus...pourri..et très très chargé !!!!

Maisons villageoises au bord de route


1ère crevaison

Notre roue !!!!

2ème crevaison...on se cache dans la forêt car les grumiers (camions transportant le bois ) passent comme des sauvages
et le chauffeur du bus à peur qu'ils ne se renversent sur nous


Maison à détruire, marquée d'une croix et il est écrit " à déguerpir !!!!!"

Encore une crevaison j'y crois pas


Evelyne essuie son visage avec une serviette humide

Nous sommes arrivées saines et sauves

...et très sales !!! pas besoin de la poudre pour cacher les cheveux blancs...nous ressemblons à des peaux-rouges
Devant le panneau avec la photo de Françoise et Antoine

2 commentaires:

  1. alors là, chapeau ! c'est plus de l'aventure, c'est de la survie !! quel courage ! Christine Préverenges

    RépondreSupprimer
  2. Bravo pour votre engagement! Quelle aventure!
    Martine F.

    RépondreSupprimer